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Eric Salch
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Bienvenue dans la Résidence Autonomie !
Quoique le mot « autonomie » est un tantinet exagéré. En réalité, cet établissement pour personnes âgées est l'ultime étape avant l'entrée en Ehpad.
Envoyé par Pôle Emploi, Marc apprend les fondamentaux du métier. Se chausser d'une paire de baskets, parler fort en entrant dans la chambre des résidents (il a parfois l'impression qu'ils se livrent à un concours de surdité) et ne pas oublier de mettre le frein sur un déambulateur (pour éviter les chutes, c'est mieux).
Ensuite, il lui reste le plus difficile : gérer les relations avec les pensionnaires, entre ceux qui mettent la télé à fond, celui qui l'insulte et celui qui le drague gentiment, sans parler des embouteillages de déambulateurs devant l'entrée de la cantine (évidemment, ils ne sont pas équipés de marche arrière).
Entre rire jaune et humour noir, Éric Salch, l'auteur des Look Book, lève le voile sur le quotidien des pensionnaires de ce type de résidence, dans une tragi-comédie qui nous tend le miroir sans complaisance de la situation des vieux... pardon, des « seniors » dans notre société. -
Un an après les grandes manifestations contre la réforme des retraites, Salch revient avec un nouveau
LOOKBOOK et s'attaque cette fois-ci à un sujet d'actualité avec son
LOOKBOOK DU MAINTIEN DE L'ORDRE.
Ces derniers mois, les rues françaises ont été à la manifestation et aux émeutes urbaines. On a vu défiler, au fil des manifestations, tous les styles de révoltes - vestimentaires y compris : gilets jaunes, lunettes de natation, vestes imperméables noires, survêtements noirs, drapeaux, casques, banderoles, etc. Et en face, uniformes de terrain ou de cérémonie, matraques, motos rutilantes, casques (aussi), boucliers, képis ; bref, toutes les panoplies des forces de l'ordre et de leur hiérarchie.
D'un côté comme de l'autre de la barricade et des mégaphones, autant de profils que Salch croque et commente avec un humour féroce qui rivalise avec les tirs de mortiers, les éborgnements et les explosions de grenades de désercerclement. Un coup d'oeil et un coup de crayon acérés pour une galerie de portraits dont on peut rire et où l'on se retrouvera peut-être (ou son voisin !), mais qui donnent matière à réfléchir. -
Doigt humide en constant zwipage d'écran de son smartphone, fesses molles phosphorescentes posées sur des toilettes d'eau potable, lunettes mal ajustées, le mâle blanc chie. Cet auteur de BD, célibataire habitant en banlieue, n'aime pas trop sortir de son appartement pour affronter le monde extérieur. À priori ouvert, il va vite découvrir que quand la mendiante du Monoprix vient chez lui, puis un ami à elle, puis Christian Clavier, il n'aime pas non plus... D'une comédie française en huis-clos à un thriller mystique, Eric Salch fait partir en vrille les certitudes d'un stupide mâle blanc, dans un style graphique reconnaissable mais dans un registre inattendu et inventé pour l'occasion : le "Salcher" !
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La périgourdine n'arrangera pas leurs misères... On ne va pas vous réexpliquer Les Misérables de Victor Hugo. On connaît tous les histoires de ses personnages. Celle du pauvre bougre Jean Valjean qui un jour vola un pain, se fit mettre au bagne pendant 19 ans et toute sa vie tenta de racheter ses pêchés. Celle de la petite Cosette, orpheline et élevée par les raclures de Thénardier. Celle de cet indécrottable adorateur du livre des lois qu'est Javert, défenseur obstiné de la justice.
Celle de Marius, jeune intellectuel bohème et amoureux de Cosette. Celle de Gavroche, archétype du joyeux gamin des rues parisien... Tout ça, on le sait déjà plus ou moins, mais ce qu'on ne connait pas, ce que jamais on n'aurait pu imaginer, c'est la version des faits par Eric Salch. Drôle et tragique, aidé d'une poésie fiévreuse et souillée bien à lui, Eric Salch livre une vision personnelle et décalée des Misérables.
Si le récit suit parfaitement la narration de l'oeuvre originale et que la pertinence de son propos reste indéniable, Eric Salch grossit les traits, ajoute anachronismes et absurdités pour ainsi nous faire rire du drame et du terrible de cette sublime tragédie romanesque.
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Une sélection d'observations sur l'actualité à travers les looks les plus édifiants qu'E. Salch a posté sur Facebook entre 2015 et 2016.
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Ah ! si Eric Salch se doutait qu'un jour il recevrait un coup de téléphone de Manu Larcenet pour lui proposer de réaliser une bande dessinée ensemble.
Une proposition qui ne se refuse pas mais qui ne s'improvise pas non plus. Eric Salch met en place des stratagèmes terribles dans le scénario de cette histoire pour contraindre Manu Larcenet dans un Dogme. Le récit de ce premier tome est construit sur un échange entre les deux auteurs, chacun se renvoyant la balle avec son dessin et son talent.
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Histoires courtes et histoires longues rythment cette suite tant attendue d'Eric Salch.
Afin de surprendre ses lecteurs, en contrepied du premier tome, l'auteur n'hésite pas une seconde à raconter ses rencontres du point de vue de «la meuf».
Cette alternance de strips «vus par» fonctionne comme une montagne russe où le rire remplace les cris et la peur.
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Pop Corn ! Réalisé pour La Matinale du Monde, Eric Salch s'est plié au jeu de se rendre chaque semaine au cinéma puis de partager ses impressions sous forme de strips. Ce recueil propose pas moins d'une trentaine de films, Get Out, La Forme de l'eau, Problemos, Star Wars, Place publique, The Square...
Disséqués, critiqués, commentés par Eric Salch.
L'auteur du Look Book et des Meufs cool revient comme spectateur du 9è art et critique de films avec talent et beaucoup d'humour.
Attention attention, pour tout achat de Pop Corn chez votre libraire, un sachet de pop-corn offert !
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Une chaussette est posée là. À même le sol.
Entre spleen et hystérie, elle pense à sa vie. Sa vie si dure depuis qu'elle a perdu sa moitié, si seule depuis que les miettes à côté ne veulent même pas lui adresser la parole. Laissant partir son inconscient dans des envolées lyriques et alpaguant le lecteur, elle nous laisse témoin de son désarroi et de sa superbe. Une chaussette sale, ça n'a rien de très attrayant. Mais animée de la voix et de l'esprit dérangé de Salch, cela donne tout de suite une autre dimension à cet insignifiant accessoire du quotidien. L'auteur de Lookbook n'a rien perdu de sa verve énervée pour s'adresser à son lecteur. Oui ! TOI ! Le lecteur !
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quand la plume racailleuse d'el diablo rencontre le crayon assassin d'eric salch, le résultat : un cocktail molotov fortement dosé en sexe, défonce et chicots cassés.
des histoires pour les grands à ne pas mettre entre toutes les mains.
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Prenez un chat psychopathe nommé Troufignon, une adorable peluche défoncée à la 8.6, une méthode de régime révolutionnaire, un joint qui parle, des birkenstoks avec des chaussettes blanches de sport, un éditeur érotomane en peignoir mauve, des collègues de travail dans leur intimité la plus sordide, des suppositoires en kimono, des angoisses existentielles... Secouez bien le tout, ajoutez une rondelle de citron pour la couleur et dégustez l'univers truculent, provocant et hilarant du cerveau de Eric Salch. Ne pas dépasser la dose prescrite.
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Quand tout ça a-t-il déraillé ? Certainement après la publication de son premier album chez les Rêveurs « Les Meufs Cools » dans lequel il se met en scène peu à son avantage. Beau petit succès. L'album est réimprimé plusieurs fois. Entre deux planches, il s'adonne à des petits crobards « Lookbook » qu'il poste sur Facebook. Carton planétaire ! Tant et si bien qu'il est à présent davantage célèbre pour ces fameux posts tellement bien vus ! En gros, il s'agit de l'actu observée à travers les looks les plus édifiants : le Look Chauffeur de Taxi, le Look Roland Garros, le Look Jeune UMP, le Look migrant... Une simple Stan Smith commentée par ses soins postée sur Facebook : 1 300 000 vues, 9 000 likes, 2 000 partages... À ce niveau, oui, on peut parler de phénomène de société !
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