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Christophe Mahy
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La parole de Christophe Mahy est en exil de l'instant, repoussée dans les marges de la vie, tournée vers l'enfance révolue ou tendue vers la mort à venir, une «rature». C'est au caractère insaisissable du présent que se confronte l'écriture du poète, de manière fine et extrêmement touchante. Son chant s'impose comme nécessaire et sincère, à l'équilibre entre la dimension méditative et l'ancrage au monde.
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La poésie de Christophe Mahy possède un charme qui l'apparente à celle de Pirotte ou aux premiers poèmes de Jaccottet, mais avec moins de notes assombrissantes. Elle est composée de courts poèmes, d'une écriture limpide et ténue, qui parlent comme à voix basse de la solitude, de l'absence et de la disparition inexorable des êtres et des choses que nous avons aimés. Ces pièces en vers libre à la mode d'aujourd'hui font montre d'une sensibilité à fleur de mot qui touche et imprègne immédiatement le lecteur. D'ores et déjà, ce jeune poète a une voix bien à lui, attachante et qui tranche en douceur dans la poésie actuelle.
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Dans la suite de poèmes du "Vieil automne", c'est la vie qui se déploie, de murmures en murmures, sans cris, sans hargne, cette vie qui nous traverse tous, qu'on expérimente tous, si nous ne nous oublions pas nous-mêmes. Lire Christophe Mahy, c'est lire un véritable poète, c'est entrer dans la famille des résistants, vitaux, capables de réanimer l'humanité de l'homme, d'accueillir le monde.
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Parle-t-on de Haut Silence comme d'autres qualifient, avec Michel Leiris, le Haut Mal, l'obsession lancinante de la solitude, cet espace ineffable, mais tellement présent entre les rumeurs de la ville, le grouillement des écrans, la frénésie des publications ? Le poète se refuse à ressasser des phrases inutiles, il cherche dès lors le recueillement au-delà de quelques mots rares ou perdus. Il quitte l'agitation du monde pour des espaces blancs, des arpents invisibles, des steppes innommées. Il est en route vers ses «lointains intérieurs».
C'est à ce voyage intime que nous convie Christophe Mahy, il nous parle ici de silence, de Haut Silence, c'est-à-dire de poésie. (Alain Dantinne)
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« Arrière-plans » est la somme des poèmes écrits derrière la vitre où filtre la lumière des nuits et des aubes pluvieuses. Le poète y recense les sentiments qui le traversent durant les nuits de veille, propices à l'écriture, où le temps ralenti conduit la pensée à méditer, sur soi-même, sur le temps, sur les désirs, s'abandonnant à la mélancolie.
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Un jardin de solitude ; chronique poétique
Christophe Mahy
- L'Harmattan
- Amarante
- 2 Juillet 2015
- 9782343061788
"Dans ces carnets, la page d écriture est un jardin élargi aux dimensions de l univers. La solitude s y confronte à la profondeur des lectures et du paysage, dans la lumière de la poésie. Le lecteur est invité à un voyage immobile en suivant ses chemins intérieurs où l esprit ne connaît plus que les limites de l infini. Le jardin devient alors le lieu de la rencontre avec soi-même. Et où seule l écriture, en définitive, incarne réellement notre présence au monde."
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En de courtes proses poétiques, Christophe Mahy parle de son rapport à l'écriture, de ses sources d'inspiration. «?L'atmosphère du recueil?», dit-il, «?traduit une sorte de mouvement intérieur, traversé de transparences, de verdure, d'herbes, de rivières et de chemins, de lisières?». Grand marcheur le jour, le poète écrit la nuit, sa table d'écriture près d'une fenêtre.
L'EXTRAIT :
«?L'atelier de la nuit assemble des heures de réveil et de flamme. Le mouillé de la forêt est aux fenêtres, dans un désordre de brouillards. Je vis intra muros pour l'imminence du jour et la distraction fiévreuse des orages. C'est un affût au sein des plus hautes heures. De celles qui dilatent les marées sombres de l'ennui en une dévotion plus dérisoire que l'innocence. Mais j'ai déjà trop patienté aux lucarnes pour en espérer encore quoi que ce soit. La flamme claire de l'hiver consume le carnet. Tous les itinéraires sont voués à rester lettres mortes. La masse confuse des mots est un paysage en allé qui exhume des pages en friches. Où rien ni personne ne m'attend, pas même ce peu de vie possible.?»
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C'est une voix qui s'affirme dans ce recueil de Christophe Mahy. Loin des débordements de révolte ou de ressentiment, nous assistons à un recentrement de l'être dans sa recherche de maîtrise du temps, dans sa quête d'une lumière, non pas les éblouissements factices et faciles, mais, en creux, le clair-obscur du quotidien.
La cinquième veille joue sa petite musique, naturellement, et laisse entrevoir les draps tièdes de l'enfance, la cendre apaisée des souvenirs, l'inquiétude d'une route encombrée de génocides, le quotidien dans ce qu'il a de discret ou de débraillé.
Alain Dantinne
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Vous n'en avez jamais fini avec les mots, ils reviennent lancinants pour vous éloigner des bruits de la ville, des néons et du bitume, et vous emmener à l'orée d'une Ardenne au long cours où, le long de voies désaffectées, champs et collines brouillent la pluie. Christophe Mahy, dans sa prison des jours anecdotiques, préfère regarder par-dessus les toits ; le ciel infini l'invite à fuir, à prendre la route buissonnière et retrouver ainsi les vertiges de sa mélancolie, secrète et heureuse.
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50 poèmes pour dire, rêver et défier la nuit.
à Contre-nuit, le lecteur recueille les confidences de l'écriture noctambule. Au creux du silence et de la solitude, la nuit est une traversée du désert; la parole du poète face à lui-même s'élève contre l'immensité. Devant l'étendue noire et la page blanche, il aligne des « mots cabrés à rebrousse-page » pour la dire, s'en prémunir, pour recréer un espace intime quand le monde connu s'absente, quand il devient démesurément vaste et obscur... C'est dire si le seul manque de sommeil mène à un vide vertigineux : ces poèmes de quelques vers, ces vers de quelques mots prennent alors la tournure d'un chant incantatoire.
Cerné par l'obscurité, le poète envoie au ciel ses signes d'encre noire et de papier. Un dialogue en clair-obscur, pour retrouver la mesure de l'homme, et résister à sa disparition, à la tentation voluptueuse de se fondre dans la nuit.
Peu à peu, par l'acceptation de ce risque, on la sent prendre vie. Bientôt, on ne sait plus qui des deux s'empare de l'autre, qui de la nuit ou de l'homme est poète. N'est-elle qu'un simple motif ? N'est-il seulement qu'un médium qui se laisse traverser par elle ? Toujours est-il que le poète laisse la nuit échapper à l'emprise des mots. Le recueil livre les secrets de ce face-à-face à huis clos.
C'est la répétition incessante de la même nuit, de la même pièce, chaque soir jouée « pour écrire à nouveau ce qu'on a cru écrire ». C'est une seule et unique longue nuit que chaque mot vient prolonger. Cela demeure aussi à la fois une succession de nuits, une succession de mots, dont la lecture, dans la fixité insoutenable du monde nocturne, révèle un temps nouveau. Et si la nuit suspendait le monde, justement afin d'instaurer le temps du poème ?
Charles Delaplace a peint, sur chaque couverture des trente premiers exemplaires un motif unique, à l'encre de Chine bleue.
Il a également dessiné les lignes qui parcourent le corps du livre, se répètent et diffèrent de page en page, ainsi que l'illustration choisie pour l'impression des couvertures suivantes.
Le papier de couverture bleu électrique, fabriqué à la main en Italie, a la particularité d'offrir des nuances différentes de feuille en feuille.
[50 POÈMES ET 112 PAGES - DE PAPIER KRAFT, GRIS ACIER, VERGÉ IVOIRE, DUNE - RELIÉES PAR DES "COUTURES SINGER"]Grand format 20.00 €Indisponible
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Le bail à réhabilitation ; réhabiliter, loger, revaloriser
Christophe Mahy
- Lexisnexis
- 31 Août 2000
- 9782711131822
A la fin des années 1980, les différentes politiques menées en matière de logement social montrent leurs limites.
L'impossibilité de satisfaire aux besoins de logements sociaux, l'insuffisance du parc locatif d'habitations à loyer modéré et l'existence d'un parc privé de logements anciens, bien souvent dégradés, vacants, ou en voie de disparition, conduisent le législateur et les gouvernements successifs à s'orienter vers une politique contractuelle du logement social, associant les collectivités locales, les organismes ou associations spécialisés et les personnes privées.
Plusieurs solutions sont envisagées, dont, aux termes de l'article 11 de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990, l'institution du bail à réhabilitation, permettant aux propriétaires incapables du moindre effort financier de faire réhabiliter gratuitement leur bien moyennant le logement de personnes défavorisées pendant une durée minimale de 12 ans.
Critiquée à l'origine pour sa fiscalité peu attractive, cette nouvelle convention a fait, depuis, l'objet d'incitations fiscales, et constitue aujourd'hui un outil remarquable qui, en contribuant au logement des personnes de faibles ressources, se présente comme un moyen de gestion patrimoniale à long terme, intéressant les particuliers et les entreprises.
Cet ouvrage est donc destiné à une grande diversité de personnes physiques ou morales, publiques ou privées, professionnels ou non de l'immobilier.
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"Au début, je n'ai pas cru ce qui arrivait. Surtout que c'était à moi que c'était en train d'arriver. C'est pour ça que c'est dur d'y croire. Le plus dur encore, c'est de se rendre compte que toute ta vie tient dans un sac poubelle. Un simple sac en plastique." L'unique personnage de la pièce nous place abruptement face au drame de la guerre, de la séparation et de l'exode vers une Europe hostile. Pourra-t-il un jour atteindre l'Angleterre ? Le souffle sans concession de la souffrance qui s'exprime ici renvoie à celle de l'humanité entière, en proie à la violence et aux limites qu'elle s'impose elle-même.
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Dans une petite ville de province, la narratrice, une jeune et jolie jeune femme prise dans le flot de l'insouciance et de sa condition d'orpheline, comble son ennui à coups de rencontres de hasard, de lectures intimes et de longues stations dans les bars. À l'abri du besoin et des soucis matériels, elle n'est pas pour autant en paix avec elle-même. Elle s'interroge sur le rôle qu'elle joue dans la vie et se remémore une enfance à la fois lumineuse et chaotique. Sa vie sentimentale est pleine d'incertitudes. Les hommes s'intéressent beaucoup à elle mais, au fond, est-ce vraiment le cas ? Son aventure avec un amant ayant pignon sur rue la laisse brisée, pleine de douleur et d'amertume. Considérant sa souffrance comme une chance à saisir, elle entreprend de déchiffrer son existence et de lui donner un sens nouveau. En tournant ses regards vers l'intérieur, elle entrevoit une réalité insoupçonnée, à la lumière du Connais-toi toi-même de Delphes. Elle entreprend de faire face à ses interrogations profondes, ses hésitations et ses certitudes. À sa peur des miroirs, aussi. Alors le doute s'installe et fait émerger une vérité nouvelle sur la nature véritable de ses rapports avec le monde dans lequel elle évolue. À la faveur d'un quotidien qu'habitent la nostalgie et l'absence, elle ne cesse plus de se fuir et de se perdre, de se chercher dans le regard des autres et de n'y rencontrer que le visage de sa propre solitude. Mais l'égarement n'est-il pas le préalable à une introspection sans détours ? Elle est aidée dans sa quête par un homme surgi du passé, un frère aussi proche que lointain, son alter ego en esprit avec qui elle entretient une mystérieuse relation épistolaire. Elle compte aussi sur l'amitié d'une étudiante des Beaux-Arts, l'amour naïf et éphémère d'un prétendant de rencontre, la présence de la mémoire, de la musique et de la peinture. Le récit prend alors une dimension initiatique au cours par laquelle l'héroïne réalise que la fuite est en fait un moyen de partir vers soi-même. Pour se délivrer des apparences, se reconnaître et être au monde.
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La Flamme du seul est divisé en deux parties : « la Flamme du seul » et « l'Absence de soi ». Ces deux titres font référence à la poésie asiatique.
La forme brève des poèmes de Christophe Mahy peut rappeler celle des haïkus. Le poète regarde le monde à travers sa fenêtre, de nuit comme de jour, mais son aventure spirituelle s'avère riche, simplement, semble-t-il, en essayant d'entrer en contact avec lui-même. Que fait le poète sinon interroger, dire, s'aérer et aérer les mots, qui deviennent autre chose que ce que nous lisons d'abord.
Concis et clairs sont les poèmes de Christophe Mahy, qui lui permettent d'oublier qui il est, de se rendre invisible, pour trouver le trésor inépuisable, impérissable, d'« être ».
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Du côté de chez Dhôtel
Christophe Mahy, Gilles Grandpierre
- Noires Terres
- 9 Novembre 2020
- 9782900446317
André Dhôtel, 1900- 1991 Écrivain né en 1900 dans les Ardennes. Il a publié quelques 70?ouvrages dont une quarantaine de romans. Il obtient le Prix Fémina en 1955 avec «Le Pays ou on n'arrive jamais». Le cadre d'inspiration de beaucoup de ses romans se situe dans les Ardennes où il vient pendant de nombreuses années passer ses vacances dans sa petite maison de Mont-de-Jeu. Ce livre est une exploration par Les images et les textes sont accompagnés de nombreuses citations extraites des romans d'André Dhôtel. Gilles Grandpierre retrace pour sa part la biographie de cet auteur en l'accompagnant d'intervieuws d'autres auteurs (Christian Bobin, Jérôme Garcin, Bernard Pivot) et de personnages qui l'on cotoyé.
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Invitation aux musées en Champagne-Ardenne
Patrick Le Chanu, Christophe Mahy, Céline Lecomte, Jean-Marie Lecomte
- Noires Terres
- 17 Novembre 2014
- 9782915148657
Où est mon pays ? s'interrogeait le poète André Frénaud. Poser la question, c'est déjà un peu y répondre.
Certes. Alors, où est la Champagne-Ardenne ? Dans les musées, cela ne fait aucun doute.
Cette affirmation, aux accents de certitude, je ne l'énonce pas pour faire triompher un quelconque besoin de la cause mais parce qu'elle est simplement le fruit de l'expérience. La mienne, qui ne demande qu'à devenir la vôtre.
Il y a des invitations qui ne se refusent pas. Celle dont il est question ici est assez inclassable. Sans doute est-elle promenade à l'aventure, voyage dans le passé et dans l'avenir, rencontre avec l'Art et l'Histoire, vivifiés par la vérité documentaire des collections. Sans doute aussi est-elle faite d'un peu de l'âme des lieux et de la nostalgie du temps qui passe autant que de la force de l'instant présent.
Si le bonheur, c'est de connaître où est son pays, alors je suis un homme heureux. En passant par les musées, j'ai écouté la Champagne-Ardenne me raconter sa propre histoire, qui est un peu la mienne.
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Cent portraits ardennais
Jean-Marie Lecomte, Christophe Mahy
- Noires Terres
- 12 Avril 2018
- 9782900446034
Les cent portraits rassemblés dans ce livre sont ceux d'Ardennais pour la plupart peu connus mais qui, par ce qu'ils font ou ce qu'ils sont, représentent l'âme de ce territoire.
L'éleveur ici, côtoie l'aubergiste ou le vannier, l'estampeur rencontre la lavandière ou le bouilleur de cru. Au milieu des paysages ardennais, le tendeur de grives accompagne la modiste et le forgeron, le tout en noir et blanc.
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Paysages du vent
Christophe Mahy, Céline Lecomte
- Noires Terres
- Croisements
- 10 Mars 2017
- 9782915148916
« Je m'en vais vers moi-même », écrit Christophe Mahy dans le début de ce livre exaltant. En effet, c'est bien un voyage intérieur qui entraîne le poète « au carrefour des herbes et du ciel » sur d'étranges routes. Voyage pour se trouver ou pour se perdre ? Dans le labyrinthe personnel qu'il explore, les paysages et les images se succèdent sans cesse, emportant le lecteur dans des sortes de tourbillons où les surprises abondent, les ruptures d'itinéraire, les dispersions.
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La vie clandestine
Christophe Mahy, Jean-Marie Lecomte
- Noires Terres
- Croisements
- 10 Mars 2012
- 9782915148510
La vie clandestine fait le récit du temps qui passe, de la vie comme elle vient. Elle est ce qui demeure sous-jacent, à l'insu du quotidien, au revers du bruit et des rumeurs du monde, là où quelque chose se passe. Le lecteur est invité à suivre des chemins intérieurs et à découvrir ainsi les siens, dont il a peut-être peu à peu oublié l'existence.
En écho à ces voyages intimes, Jean-Marie Lecomte fait don de sa propre lumière, avec toute la liberté que permet son art. Car la liberté est aussi poésie, c'est pourquoi elle est par nature clandestine, comme la vie elle-même.
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Thiérache ; la grande inconnue
Christophe Mahy, Jean-Marie Lecomte
- Noires Terres
- 10 Octobre 2012
- 9782915148541
Personne ne sait vraiment où est la Thiérache. En parcourant ses routes et ses chemins creux, on n'en sait finalement pas davantage, sinon que se perdre est sans doute le meilleur moyen de faire connaissance. Alors, le bocage ondoie dans l'infini d'un espace quadrillé par la charmille et le saule têtard. Le pommier tors et le poirier vénérable jalonnent les verdures vagabondes, pour peu que le premier pas en appelle un autre. L'église fortifiée et le pigeonnier campent en plein ciel. L'herbe grasse des prairies fait la promesse des fromages crémeux, aux senteurs fortes et au goût de noisette. Et la Thiérache n'a pas besoin qu'on sache où elle est pour être aimée.
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« Orval. Une abbaye. Avant tout un lieu. Celui du vrai voyage vers soi, dans le silence, la lumière d'automne et l'écoulement du temps. Un moment de solitude habitée, au cours duquel les êtres et les choses deviennent conscients d'eux-mêmes. Le soleil brûle au fond des forêts. Les sources creusent la nuit avec patience. La perception s'aiguise, tout est soudain plus précis, plus lucide. Le jour, la nuit, la terre, le ciel renouent avec le temps élémentaire de la vie. Et les mots laissent s'accomplir le prodige d'une lumière toujours présente. » Christophe Mahy.