Ce livre de 300 pages est illustre´ de 200 photos (issues en grande partie du fonds documentaire de Me´moire de la Dro^me), cartes, croquis permettant de mieux appre´hender ce qu'ont subi les Dro^mois pendant plus de quatre ans et comment ils ont re´agi face a` cette situation d'oppression permanente.
Son format 21 x 29,7, une couverture cartonne´e, un papier assurant une grande qualite´ des illustrations font que SUBIR... MAIS LUTTER sera un ve´ritable album sur les Dro^mois et les Dro^moises pendant la Seconde Guerre mondiale.
UN TRAVAIL D'E´QUIPE Les auteurs travaillent depuis une quinzaine d'anne´es sur l'histoire de la Dro^me pendant la Seconde Guerre mondiale (DVD-Rom sur La Re´sistance dans la Dro^me-Le Vercors. Site internet : museedelaresistanceenligne.org). Ils ont re´dige´ de nombreux articles sur le sujet. L'e´quipe est constitue´e d'Alain Coustaury et Danielle Bertrand, agre´ge´s de ge´ographie et d'histoire, de Pierre Balliot, colonel en retraite, de Jean Sauvageon, de Claude et Michel Seyve, enseignants retraite´s, auteurs de nombreux livres sur l'histoire dro^moise de l'Ancien Re´gime a` nos jours. L'ouvrage est pre´face´ par Gilles Vergnon, agre´ge´ d'histoire, mai^tre de confe´rences a` l'IEP de Lyon.
UNE PREMIE`RE.
Pour la premie`re fois, un ouvrage couvre l'ensemble de l'histoire de la Dro^me pendant la Seconde Guerre mondiale et l'imme´diate apre`s-guerre. SUBIR... MAIS LUTTER aborde la vie des Dro^moises et des Dro^mois, les difficulte´s auxquels ils sont confronte´s, le grand nombre des prisonniers interne´s en Allemagne, l'accueil des re´fugie´s de la zone occupe´e, les camps ouverts pour les e´trangers et les opposants au re´gime de Vichy, les rafles des Juifs... La Dro^me, cas particulier, envahie deux fois par l'Allemagne, occupe´e par les Italiens, fut une grande terre de Re´sistance, libe´re´e relativement to^t, le 1er septembre 1944.
Tous les aspects des luttes, y compris celles des Allie´s lors de la bataille de Monte´limar, y sont e´voque´s. Les conse´quences de la guerre, au dela` du 8 mai 1945, sont e´galement approche´es, notamment la me´moire et ses enjeux.
Plus d'un siècle après l'introduction coloniale de la procédure de l'immatriculation foncière en Afrique, la propriété privée de la terre y reste l'exception. Alors que les procès de production sont de plus en plus largement soumis aux lois du marché, la terre n'est pas un bien librement échangeable et sa « marchandisation » reste sinon nulle, au moins superficielle et imparfaite. Cette nouvelle édition de la sécurisation en Afrique reprend l'édition de 1996, mais enrichie d'un dossier d'actualisation qui, dans le cadre d'un « retour sur expériences », met en évidence la place renouvelée des communs. Le lecteur y retrouvera des problématiques qui sont maintenant devenues des voies usuellement parcourues par les observateurs du foncier.
Le cadre novateur de cet ouvrage est constitué par la théorie des maîtrises foncières, laquelle permet de penser la propriété selon les exi gences contemporaines de la pluralité des droits et des acteurs sur des espaces-ressources aux configurations variables suivant le mode concret de leurs utilisations. Plutôt que d'envisager la généralisation de la pro priété privée des terres et des ressources comme la seule solution au mal-développement, à l'insécurité et à la dégradation des ressources naturelles, cet ouvrage explore les voies d'une sécurisation foncière d'acteurs composant en permanence des solutions opportunes, associant les pratiques coutumières d'accès et d'usage et les formes « modernes » d'inscription des droits dans des cadastres et des registres fonciers.
S'y ajoute la reconnaissance des forums fonciers, destinée à don ner autorité, légitimité et efficacité aux nouveaux modes de gestion qui s'inventent et évoluent avec les transformations des mondes ruraux. La combinaison de modes de gestion inclusifs et exclusifs des espaces ressource pour la constitution de nouveaux « communs » constitue un des défis contemporains de la sécurisation foncière auxquels cet ouvrage tente d'apporter les premières réponses.
Le volume s'adresse à un public international de spécialistes - professeurs, chercheurs, doctorants - des disciplines auxquelles ressortissent les divers articles - histoire dans ses diverses formes, histoire de l'art.
Le volume offre une vision d'ensemble, fondée sur un ensemble de cas, d'un phénomène qui n'est pas propre au bas Moyen Âge et à la Renaissance, mais qui s'y développe tout particulièrement : la présence croissante, au sein des cours européennes, de clercs de haut rang issus de grandes familles nobles, à commencer par celle du prince lui-même, lesquels influencent et profitent de la vie politique ambiante.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Pour cette septième édition, les Journées d'études sur l'utilisation des données longitudinales dans l'analyse du marché du travail permettent d'explorer la question des trajectoires d'emploi au regard des conditions d'existence des individus. Les travaux rassemblés dans ce document ont un point de vue qui évite la séparation entre le marché du travail d'un côté, l'individu et la famille de l'autre.
Les données et les outils mobilisés vont au-delà puisque de nombreux articles reproduits ici mettent en perspective plusieurs dimensions de la vie (professionnelle, familiale, individuelle et sociale). Outre qu'il soit désormais possible, ce travail de réconciliation des différentes sphères de la vie est surtout utile parce que les parcours sur le marché du travail sont aussi déterminés par des variables qui relèvent d'autres espaces sociaux, comme la famille. Nombre de travaux s'efforcent ainsi de mettre en évidence le poids explicatif de variables non directement liées à la situation d'emploi.
Comme il est de tradition durant ces Journées, les auteurs prennent un soin extrême à décrire, classer et analyser les itinéraires observés. La grande diversité des données utilisées permet, cette année encore, de prendre toute la mesure de l'importance des efforts engagés pour comprendre comment la dimension temporelle peut jouer un rôle dans les mécanismes étudiés.
Le quatrième et dernier volumede la série Rabinal et la vallée moyenne du Chixoy, publié en 1982 dans le cadre des Cahiers de la RCP 500, met l'accent sur l'Ethnohistoire de la Verapaz. Nicole Percheron et Alain Ichon tentent de reconstituer l'histoire des migrations "épi-toltèques" et de l'occupation de la Baja Verapaz par ses habitants actuels entre le XIIe et le XVIe siècle (chapitres 1 et 2). En complément, Alain Ichon propose une description des fouilles menées sur le site de Pueblo Viejo-Chixoy, partie haute (groupe G) (chapitre 3). Dans la seconde partie de ce cahier, Michel Bertrand décrit les révoltes indigènes du XVIe au XIXe siècle et Alain Breton poursuit son étude de l'espace symbolique des Quiché-Achi de Rabinal.
Ce premier volumede la série Rabinal et la vallée moyenne du Chixoy, publié en 1979 dans le cadre des cahiers de la RCP 500, rassemble six articles. Après la présentation géomorphologique de la zone d'étude par Pierre Usselmann, les chapitres 2 et 6 sont consacrés à la description du peuplement de la vallée du Chixoy : peuplement préhispanique pour le premier (estimation démographique d'Alain Ichon, basée sur l'état de conservation des vestiges archéologiques), actuel pour le second (étude de Denise Douzant Rosenfeld sur les hameaux de Rio Negro et de Chicruz). Les chapitres 3 à 5 sont des études historiques et ethnologiques. Nicole Percheron retrace l'histoire des confréries religieuses, depuis leur fondation jusqu'à la fin de la période coloniale (chapitre 3). Michel Bertrand analyse le fonctionnement de deux petites haciendas : San Miguel Chicaj et El Pilar, respectivement liées aux cofradías et à l'église de Rabinal (chapitre 4). Alain Breton, enfin, montre comment les 16 confréries religieuses de Rabinal sont devenues les bases de l'organisation sociale du village (chapitre 4).
Les archéologues et les chercheurs travaillant sur l'âge de fer en Centre-Ouest, ayant contribué à ce volume comblent chacun dans leur spécialité et sur leur approche, les lacunes existantes jusqu'alors sur cette partie de la Gaule.
L'orientation scientifique du colloque s'est vite acheminée vers la nécessité de donner une nouvelle ampleur à ce sujet d'étude. Si l'intention était simple, le moyen d'y parvenir était complexe. Il passait nécessairement par la collecte, dans un temps limité, d'une vaste documentation dans le but de déboucher sur des synthèses. Pour que cela soit réalisable, des banques de données ont été créées. L'une concerne les sites et les autres ont été conçues par les spécialistes (archéozoologie, carpologie, palynologie, dendrochronologie, anthracologie ...). C'est la genèse de cette entreprise que nous présentons ici.
Derrière la permanence du mot démocratie s'opèrent des transformations profondes. Au coeur de la mutation démocratique, d'abord la place des droits fondamentaux, la montée en puissance du juge. C'est l'objet de la première table ronde.
Par ailleurs la démocratie ne s'exprime plus aujourd'hui seulement par le dépôt d'un bulletin de vote dans l'urne. D'autres formes d'expression des citoyens se développent, notamment par internet, manifestant à la fois une décomposition et une recomposition du corps social. C'est l'objet de la seconde table ronde.
Enfin Slobodan Milacic et Dominique Rousseau nous présentent deux visions très riches mais aussi heureusement divergentes de l'évolution de la notion de " démocratie ".
Cette histoire de la littérature française du XIXe siècle a l'ambition de renouveler le regard que nous portons sur la production littéraire de ce siècle. Comment rendre sensible le lien qui unit le temps de l'Histoire et celui des imaginaires littéraires ? Pour répondre à cette question, ce livre articule de manière convergente une histoire socio-intellectuelle du siècle et l'étude des individualités les plus fortes. Il entrelace des chapitres sur l'évolution générale des contenus et des formes, et des analyses consacrées aux auteurs. Il invite à une lecture stéréoscopique de l'ensemble, de sorte que l'historicité et la singularité de chaque oeuvre soient également prises en compte.
Ce livre fort et rique, original et efficace, est destiné aux étudiants de lettres - classes préparatoires, premier et second cycles. Il sera aussi un excellent outil de synthèse pour les étudiants qui préparent les concours, pour les futurs professeurs de lettres en formation dans les IUFM, ainsi que pour les professeurs de l'enseignement secondaire.
L'indifférence, une fuite ? Est-elle une façon d'éviter la rencontre de l'autre, une forme de cynisme où personne ne compte à part soi ? Est-elle au contraire un détachement à l'égard des sollicitations du monde qui permet d'aimer vraiment ? Odon Vallet rappelle que, contrairement à ce que l'on pense, les religions orientales ne prônent pas l'indifférence, mais plutôt le détachement et la sérénité.
Pour Alain Houziaux, l'indifférence, qui n'est pas ignorance de l'autre, peut permettre de se libérer de la volonté de puissance. Bertrand Vergely précise, quant à lui, que pour n'être indifférent à rien, on manifeste parfois une sensibilité à tout qui peut mener à l'indifférenciation : on confond alors désir et amour - voire culpabilité et innocence. L'indifférence ne se confond pas avec la sérénité, avance Sophie Mijolla-Mellor.
Il est vain de penser un monde sans angoisse et sans espoir. En revanche, éprouver la jouissance d'un retour au calme après la tempête a du sens.
Qu'est-ce que l'opinion publique et comment s'est-elle formée dans nos sociétés européennes modernes ? Le premier axe de réflexion, historique, interroge le rôle de la police de la monarchie dans le contrôle, ou non, des discours et des informations, à travers les mesures concernant l'imprimerie. En outre, il donne à voir les différents visages de « l'opinion publique ». Le deuxième axe plus « philosophique » consiste à définir le sens même de « l'opinion publique » et la fonction qu'elle doit jouer (ou non) dans le but d'assurer la cohésion sociale.
La Révolution donne au problème une intensité toute particulière.