Le quatrième et dernier volumede la série Rabinal et la vallée moyenne du Chixoy, publié en 1982 dans le cadre des Cahiers de la RCP 500, met l'accent sur l'Ethnohistoire de la Verapaz. Nicole Percheron et Alain Ichon tentent de reconstituer l'histoire des migrations "épi-toltèques" et de l'occupation de la Baja Verapaz par ses habitants actuels entre le XIIe et le XVIe siècle (chapitres 1 et 2). En complément, Alain Ichon propose une description des fouilles menées sur le site de Pueblo Viejo-Chixoy, partie haute (groupe G) (chapitre 3). Dans la seconde partie de ce cahier, Michel Bertrand décrit les révoltes indigènes du XVIe au XIXe siècle et Alain Breton poursuit son étude de l'espace symbolique des Quiché-Achi de Rabinal.
Ce premier volumede la série Rabinal et la vallée moyenne du Chixoy, publié en 1979 dans le cadre des cahiers de la RCP 500, rassemble six articles. Après la présentation géomorphologique de la zone d'étude par Pierre Usselmann, les chapitres 2 et 6 sont consacrés à la description du peuplement de la vallée du Chixoy : peuplement préhispanique pour le premier (estimation démographique d'Alain Ichon, basée sur l'état de conservation des vestiges archéologiques), actuel pour le second (étude de Denise Douzant Rosenfeld sur les hameaux de Rio Negro et de Chicruz). Les chapitres 3 à 5 sont des études historiques et ethnologiques. Nicole Percheron retrace l'histoire des confréries religieuses, depuis leur fondation jusqu'à la fin de la période coloniale (chapitre 3). Michel Bertrand analyse le fonctionnement de deux petites haciendas : San Miguel Chicaj et El Pilar, respectivement liées aux cofradías et à l'église de Rabinal (chapitre 4). Alain Breton, enfin, montre comment les 16 confréries religieuses de Rabinal sont devenues les bases de l'organisation sociale du village (chapitre 4).
Onze historiens et philosophes s'interrogent sur l'émergence du concept d'opinion publique dans cette Europe éclairée, où l'on a cru, à tort ou à raison, qu'à la doctrine publique émanant d'une autorité religieuse identifiable, on pouvait et on devait substituer une raison publique par essence incompatible avec tout dogmatisme et procédant des facultés individuelles. Les auteurs proposent au lecteur une double approche.
Le premier volet de cette enquête est essentiellement historique : il s'articule autour de thèmes majeurs comme la production et le contrôle de l'opinion publique dans les grandes monarchies de l'Europe moderne, ou encore l'attitude de groupes sociaux, comme les économistes ou les parlementaires, qui éprouvent le besoin de justifier leur action ou leurs positions intellectuelles en invoquant « l'opinion publique ».
Le second volet, plus philosophique, se focalise sur le concept lui-même. Quelle définition peut-on donner de l'opinion publique ? Quelle fonction est-elle appelée ou non à jouer pour assurer la cohésion d'une société ? Pourquoi tabler sur elle plutôt que sur la vertu civique ou la foi religieuse ? Si on suit ici sa vigueur à l'époque des Lumières, c'est autour de la Révolution que ces questions prennent une intensité particulière...