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Table thématique : Libretto, une sélection...
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La dame à la licorne et le beau chevalier
Collectif
- Libretto
- Littérature Française
- 16 Mai 2024
- 9782369149033
C'est l'histoire d'un amour. Mariée, la Belle Dame est partout suivie par la Licorne, animal magique gardien de son honneur. Mais voilà qu'elle s'éprend d'un Beau Chevalier. Clandestine, leur histoire se confronte à maintes épreuves, incitant les amants à prouver la constance de leur coeur.
Nourri d'un idéal courtois mis en danger par la guerre de Cent Ans, les rivalités politiques et les épidémies, ce roman de chevalerie, rédigé en 1349 comme cadeau de mariage à Blanche de Navarre, ne saurait se réduire au récit d'un amour interdit. Poésie, musique, danse et beauté des images, y célèbrent une culture complète des sens, anticipant de plus d'un siècle le très célèbre cycle des six tapisseries de La Dame à la Licorne, auquel ce texte a sans nul doute servi d'inspiration. -
Le personnage romanesque qui nous introduit ici à la confidence de sa vie, si excessif soit-il, a bien existé.
Les historiens le connaissent sous le nom de Houci Tsong, dernier empereur des Song du Nord (XIIe siècle), peintre et calligraphe de haut rang, qui rêva d'installer sur terre un ordre politique inouï. fondé sur le seul pouvoir de la Beauté. Figure émouvante que celle de ce souverain éperdu d'art - et bientôt perdu par l'art -, dévoyé en toute lucidité et folie, dévoré finalement par un projet qui excédait les possibilités humaines, fussent-elles celles d'un Fils du Ciel.
L'aventure imaginée par Patrick Carré tourne résolument le dos aux conventions de la chronique historique. Nous est plutôt proposé le récit, tout ensemble précis et halluciné, d'une existence vouée à tous les extrêmes beauté et volupté cultivées à une échelle monstrueuse. souffrance et mépris endurés dans les conditions les plus cruelles. Soit l'histoire d'un homme (ou d'un dieu) qui, avant épuisé ce que le ciel et la terre offrent de meilleur, brûla de s'abîmer dans le gouffre du pire.
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Fierabras est le nom d'un géant mesurant la bagatelle de 4,60 m. Il est le fils du roi païen Balan qui, s'étant emparé de Rome, a pillé les reliques du trésor de Saint- Pierre. Il y a dérobé notamment le baume ayant servi à la sépulture de Jésus, baume à la particularité miracu- leuse de guérir les blessures. En effet, comme Balan s'est réfugié en Espagne et que Charlemagne l'y a poursui- vit, Olivier est vainqueur de Fierabras dans un duel qui fournit le thème à l'un des meilleurs récits de la chan- son de geste. Cependant il est fait prisonnier et enfermé dans un cachot à Aigremore, où il retrouve les autres pairs de France également prisonniers ; ils sont délivrés grâce à Floripas, la soeur de Fierabras, amoureuse de Gui de Bourgogne. Ces deux amoureux seront mariés et recevront la moitié des terres conquises, l'autre reve- nant à Fierabras converti au christianisme. Les reliques seront transférées à Saint-Denis.
Grand roman aujourd'hui méconnu, Fierabras s'inscrit dans le cycle intitulé « La geste du roi », le roi étant Charlemagne, et participe ainsi de la légende de la France tout comme cet autre texte mythique de ce cycle La Chanson de Roland.
La version proposée ici est la version occitane compo- sée entre 1230 et 1240 considérée comme la plus com- plète par les spécialistes. La traduction de Jean-Ber- nard Mary-Lafon procède du même esprit que le tra- vail opéré pour Les Aventures du chevalier Jaufré, à savoir rendre accessible un grand texte médiéval oublié voire inconnu pour le plus grand plaisir du lecteur.
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A sa sortie en 2002, ce recueil s'était vu couronner par le Prix de la nouvelle de l'Académie française.
Accueil de la critique :
« Dix histoires de sexe et de mort, touchant parfois au sommet du scabreux, et d'autant plus terrifiantes qu'elles sont contées dans une langue d'une perfection glacée. »
BERNARD LE SAUX / LE FIGARO MADAME
« Magnifique galerie de portraits fous, ce livre dévore ses personnages comme un ogre la chair fraîche. »
CLARA DUPONT-MONOD / MARIANNE
« Délicieusement cruel. Un digne héritier d'Edgar Poe. »
ARIANE SINGER / LE POINT
« Une résonance nervalienne. »
PIERRE -ROBERT LECLERCQ / LE MONDE
« A mille lieues du moi-moi-isme en vogue au comité central des lettres françaises. »
FABRICE GAIGNAULT / MARIECLAIRE
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Confrontée à l'image obsédante de son amant parti dans la calèche d'une autre, une femme tente de comprendre les mille émotions qui l'assaillent. Au cours d'une nuit d'insomnie et d'une journée perdue à guetter un signe de celui qui - croit-elle - vient de la trahir, elle ne trouve d'autre consolation que de lui écrire. Quarante-quatre lettres pour dire vingt-quatre heures de fièvre, de doutes et de désespoir...
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Jean Giono brosse un portrait très personnel et émouvant de Virgile, depuis sa naissance dans sa Lombardie brumeuse jusqu'à sa mort prématurée. La présentation d'une centaine de pages oscille entre essai, récit et rêve. Giono nous livre son Virgile, il raconte le poète autant qu'il se raconte lui-même, dans une langue gracieuse et infiniment poétique.
« Il a mis toute sa terre dans ses vers. Oh, pas à la façon des journalistes, des reporters, des photographes, et de ceux qui écrivent dans la réalité, qu'ils disent. Il a mis toute sa terre, l'ayant au préalable broyée soigneusement sur son coeur et réduite en fine poudre d'or, en sève et en fumée de brume, pour qu'il puisse en composer en toute liberté une terre qui sera valable pour toute la terre. » -
Entre les mois de février et novembre 1906, Félix Fénéon, critique d'art et journaliste, anime une rubrique dans le quotidien Le Matin intitulée « Nouvelles en trois lignes ». Il s'agit de dépêches sous forme de brèves qui n'excèdent pas trois lignes et qui, sous cette contrainte, confèrent à ces faits divers, ou plutôt à ces « histoires », poésie et humour noir.
Réunis en 1948 en un volume après la mort de leur auteur, ces courts textes aux accents de haïku seront rapidement célébrés par les surréalistes. -
A vingt-cinq ans félix fait partie de ces jeunes gens sérieux qui sont paraît-il l'honneur des familles (même si lui a oublié d'en avoir une) : son patron est fier de lui, les voisins en viennent à oublier de le regarder de travers, et on annonce son prochain mariage avec une beauté locale qui se trouve être une estimable héritière.
Bref le meilleur des mondes semble s'offrir à lui au prochain carrefour. a ceci près qu'un méchant destin a décidé que son chemin à lui ne passerait pas par le prochain carrefour. il renoue avec un ami d'enfance qui n'a pas trop bien tourné, se trouve mêlé à une mauvaise bagarre - et voit ses rêves de bonne fortune s'évanouir en fumée.
N'aurait-il pas lui-même cherché la catastrophe, dans son désir inavoué - inavouable ? - de vivre une autre histoire que celle qui semblait si bien écrite pour lui ? mais quelle autre histoire ?.
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Le livre Sise au fin fond de la forêt, une cabane en rondins abrite deux êtres hallucinés : un colosse marqué par la folie et son fils. Orphelin de mère livré à lui-même, nourri dans ses premiers jours avec le lait d´une hérissonne trouvée morte, ce dernier se retrouve adulte devant un juge silencieux pour avouer des actes inqualifiables. Son témoignage l´amènera à révéler peu à peu, en toute ingénuité et dans une langue unique, l´incroyable histoire de sa vie comme le destin tragique de son père.
L'auteur Né en 1960 à Drummondville, au Québec, Jean-François Beauchemin travaille d´abord comme rédacteur puis comme réalisateur à Radio-Canada, avant de publier des romans. En 2004 paraît Le Jour des corneilles, récompensé par le prix France-Québec. La même année, il est terrassé par une violente maladie qui le plonge dans le coma. À la suite de ce face-à-face avec la mort, il écrit La Fabrication de l´aube (prix des Libraires 2007 au Québec), récit autobiographique dans lequel il raconte ce qu´il considère comme une résurrection et sa conversion spirituelle.
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Une jeune femme, soignée dans un sanatorium dont elle ne reviendra peut-être pas, illumine ses journées en pensant à son amant, jusqu'au matin où elle reçoit une lettre de rupture : "Je me marie...
Notre amitié demeure." Son monde vacille.
Tiédeur et compromis ne seront pas de mise pour dire, dans un cri pur et sans concession, ce qu'est pour elle l'amour absolu...
Encensé de toutes parts depuis sa première parution en 1933 sous le titre de Commentaire. ce texte a marqué son temps et frappe par sa modernité, son implacable lucidité et sa bouleversante analyse de la perte des illusions.