Beaux-Arts
18 produits trouvés
-
Dictionnaire amoureux : de l'architecture
Jean-Michel Wilmotte
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 17 Novembre 2016
- 9782259218078
L'architecture racontée par un grand architecte.
Un grand architecte nous parle à la fois du métier qu'il exerce et des chefs-d'oeuvre que cet art a fait naître depuis l'antiquité. Sujet évidemment si vaste que sa démarche ne peut être que personnelle. Il nous invite donc à une promenade sentimentale et culturelle qui nous entraine sur plusieurs terrains. Celui des aspects concrets de la pratique architecturale, du choix des matériaux, du béton, du bois, des problèmes de lumière et d'éclairage. Dans une perspective plus large, des rapports que l'architecture entretient avec les arts plastiques, la musique, le cinéma, l'artisanat. Mais il évoque surtout les traces qu'elle a laissées autour de nous, en portant son regard non seulement sur l'architecture de son temps, mais sur celles d'hier et d'ailleurs. Changeant volontairement d'échelle et de point de vue, son tour du monde va de l'ambiance de quelques grandes villes à celle de villages reculés aux architectures insolites, de monuments célèbres à de modestes constructions parfois très peu connues mais qui ont mérité d'attirer son attention. Il en vient enfin aux hommes qui ont fait et qui font l'architecture, assumant là encore un point de vue subjectif et en évoquant quelques grandes figures, de Brunelleschi à Le Corbusier, Wright ou Niemeyer qu'il a rencontré ou encore Pei avec qui il a travaillé, mais en y ajoutant des noms beaucoup moins connus qu'il entreprend de nous faire découvrir. Un livre qui parcourt les siècles et les continents et qui se caractérise par la richesse du propos et la diversité du regard.Grand format 26.00 €En stock
Partant de l'expérience d'un jeune enseignant dans une des nouvelles écoles d'architecture créées après mai 68, à un moment où les architectes français formés aux Beaux-arts redécouvrent la ville, l'ouvrage s'interroge sur les changements et réorientations qui doivent aujourd'hui guider notre réflexion et notre pratique d'urbaniste. Après une première période marquée symboliquement par la parution du livre d'Henri Lefebvre, Le droit à la ville en mars 1968, la réflexion sur la ville et l'urbain est reprise cinquante ans plus tard par échelles successives dans cet ouvrage qui explore tout d'abord comment faire de tout logement un chez-soi appropriable et évolutif avant de plaider pour le rassemblement des tissus urbains diversifiés, à l'inverse des logiques séparatrices et pour l'unification de la ville fragmentée. Enfin, Philippe Panerai donne une place centrale aux « chemins de l'eau » pour accorder la ville et le territoire.
Grand format 10.00 €En stock
Il serait difficile de nier que les ruines occupent une place de plus en plus grande dans l'imaginaire de notre temps. Nous ne parlons pas ici des ruines antiques et gothiques, mais de l'espace délabré des villes contemporaines, comprenant les usines désaffectées, les gares abandonnées, tous les lieux oubliés de la modernité. L'aura noire d'une ville comme Detroit, Pompéi actuelle de la désindustrialisation, nimbe chaque bâtiment délaissé du monde. Elle est devenue en quelque temps la Mecque de l'exploration urbaine, dont le Detroit's Michigan Theater transformé en parking représente le cube de la Kaaba autour duquel tournoient les nouveaux pèlerins du Hajj de la dévastation urbaine. La ruine industrielle appartient encore pour une grande part au culte classique du monument effondré. Elle en rejoue la grandeur passée, l'évocation nostalgique de la civilisation fragile et mortelle. Dans les colonnes d'un temple ruiné ou dans les usines en friche, ce sont encore les beaux restes d'un Empire que l'on loue. Nous sommes entrés dans le troisième âge de la ruine. Après le temps des ruines antiques, puis celui ces ruines modernes, voici l'ère de la ruine instantanée, de la ruine du présent lui-même qui, née de l'urgence et vaincue par elle, ne dure plus, mais s'efface au moment même de son édification.
Grand format 23.90 €En stock
Sous la forme d'un ensemble de 45 études (et de 640 illustrations), choisies dans l'abondante production de l'auteur, qui a toujours accompagné sa pratique d'architecte et d'enseignant des réflexions qu'elle suscitait ou dont elle devait se faire précéder, ce volume entend rendre raison à la fois du parcours d'activité d'un architecte et de celui auquel il convient de former les architectes futurs afin qu'ils mesurent avec lucidité toutes les exigences de leur tâche.
Ce parcours se déploie selon quatre grandes orientations : 1. « Entre architecture et urbanisme » ; 2. « Ce qu'enseignent les villes » ; 3. « La leçon de Venis » ;
4. « Sur les places d'Europe ».
Chacune de ces articulations laisse percevoir le même souci : celui de l'espace public comme bien commun, et par conséquent celui de la vie concrète qu'on y mène et que l'architecture, dans toutes ses dimensions (ville et territoire), devrait avoir pour but d'enrichir en configurant pour les gens, leur histoire et leur dignité propres, les lieux où leur vie prend forme.
C'est ainsi que l'auteur interroge l'épaisseur historique de l'espace construit (on ne bâtit pas à son tour n'importe où ni n'importe comment), et souligne l'importance de chaque contexte particulier dont il convient de prendre la mesure, en nous invitant à le suivre aussi bien dans le temps que dans l'espace : dans le temps, quand il analyse par exemple l'histoire et le développement du zonage, des villages ouvriers, des places publiques européennes, ou de la manière dont Séoul ou Kyongju ont pu se construire au long des siècles ; dans l'espace, quand il fait varier le regard selon qu'on se trouve en Algérie ou en Chine, en Italie ou en Corée, à Kobé ou à Venise.
À chaque fois, son exigence propre - liée à la dimension pédagogique de son attention, dont on a pu mesurer la qualité avec son précédent livre aux mêmes Éditions, Venise est une ville (2015) - entre dans le détail le plus concret des dimensions auxquelles l'architecte est confronté : celle du projet et de sa définition, bien sûr, problème épineux de longue date ; du plan éventuel et de ses contraintes ;
Des règlements administratifs si variables ; des idéologies dont l'architecte est le traducteur plus ou moins conscient, etc. À cet égard, l'auteur multiplie les approches : des textes qu'on peut qualifier de méthodiques (comment élaborer un projet) et descriptifs (comment s'y est-on pris soi-même pour construire ou requalifier bâtiments ou espaces) à ceux où l'expérience et le témoignage personnels viennent soutenir le propos, qu'il s'agisse de fonctions de direction de recherche dans d'autres pays, d'expression de ses convictions propres à propos de la beauté des villes ou de la place qu'elles laissent à tout l'arc des vies jusqu'à la vieillesse (qu'en est-il de l'expérience offerte par la ville à l'enfance, au troisième âge, etc. ?), ou encore d'hommages sans complaisance à de grandes figures ou à de grandes institutions.
Lecture salutaire et particulièrement instructiveque que celle de ce livre quand on essaie de comprendre l'histoire des formes et des espaces et la responsabilité qui incombe à ceux qui entendent les configurer. On y trouvera, qui manquait jusqu'alors à l'édition française, une sorte de manuel discret et pénétrant de l'architecture et de l'urbanisme, à disposition de tous ceux qui veulent s'y former ou en comprendre les enjeux.
Grand format 39.00 €Sur commande
Qui était Germaine Richier née dans un monde étranger à l'art, pour qui l'art est devenu le centre de son monde ? Qui était cette artiste inclassable qui a tracé sa route envers et contre tout ? Laurence Durieu, petite nièce de l'artiste nous propose une biographie inédite, accompagnée d'un choix de textes des auteurs de son époque, lesquels ont célébré cette herbe folle qui a poussé dans la grande tradition de la sculpture.
Il faut voir La Feuille, La Vierge folle, Le Grain ou La Forêt, quatre sculptures qui, de la terrasse du musée Picasso dominent la baie d'Antibes depuis 1963, pour comprendre que cette oeuvre nous parle de la nature et des hommes, et que de cette conjugaison naissent des êtres hybrides qui font de Richier l'une des plus grande sculpteure du XXe siècle.Grand format 28.00 €En stock
Anna-Eva Bergman : vies lumineuses
Thomas Schlesser
- Gallimard
- Temoins De L'art
- 10 Novembre 2022
- 9782072986208
Elle a longtemps échappé aux radars de l'histoire de l'art. On découvre aujourd'hui avec Anna-Eva Bergman (1909-1987) une peintre d'importance majeure qui a investi dans son oeuvre une ambition sacrée, presque mystique. Sa vie, racontée pour la première fois grâce à une enquête au coeur de ses archives, est hors norme:une enfance norvégienne sous le signe de la peur; une jeunesse bohème et aventureuse à travers l'Europe; une carrière d'illustratrice; des démêlés avec l'Allemagne nazie; une lutte acharnée avec une santé défaillante; trois mariages, dont deux avec le même homme - Hans Hartung - à vingt-huit ans de distance; une fin tragique dans la splendeur de sa villa d'Antibes.Mais, surtout, Anna-Eva Bergman, c'est une vie dédiée à la création, loin des modes. Elle est aujourd'hui l'objet d'un engouement spectaculaire et sa cote s'envole. Il n'en a pas toujours été ainsi. Insuffisamment reconnue dans son pays d'origine, défendue par quelques rares alliés en France et en Europe, elle fera une très honorable carrière, certes, mais en sourdine, souvent dans l'ombre. Elle a beau croiser la route de Kandinsky, Soulages ou Rothko, elle demeure marginale. Caractérisés par l'emploi de feuilles d'or et d'argent et le rythme de la ligne, ses tableaux sont des évocations hiératiques et simplifiées, radicales, des grandes forces structurantes de l'univers - les éléments, les minéraux, le temps ... Elle a laissé une quantité considérable de documents (la plupart en norvégien) qui permettent de comprendre enfin cette femme, dans la complexité de son être, le drame de son existence et la magnificence de son oeuvre.
Grand format 29.00 €En stock
Encore une fois, je me laisse aller à faire des étoiles trop grandes V. Van Gogh 1888. Âgé de 35 ans, Vincent Van Gogh l'homme du Nord, s'installe à Arles et découvre la lumière provençale, éclatante de jour comme de nuit. Stupéfait par la limpidité du firmament, il se laisse gagner par un projet nouveau : peindre le ciel. Et, même s'il est intimidé par le défi, il veut surtout peindre un ciel étoilé. Parce que la nuit est encore plus richement colorée que le jour .
Certains de ses plus grands chefs-d'oeuvre naîtront de cet élan :
Terrasse de café le soir, La Nuit étoilée sur le Rhône, La Nuit étoilée de Saint-Rémy-de-Provence... Les étoiles correspondent-elles toujours, dans ces tableaux, à une configuration réelle du ciel nocturne, reproduit d'après une observation précise ?
Pour répondre à cette question, et nous éclairer sur un aspect fondamental de la vision artistique du peintre, Jean-Pierre Luminet a mené une enquête passionnante, se rendant sur les lieux où Van Gogh a peint, s'appuyant sur sa correspondance, consultant des travaux préexistants et recourant à des logiciels de reconstitution astronomique. Entre biographie, histoire de l'art, science et poésie.Grand format 21.00 €En stock
Jean-Michel Basquiat, né en 1960 à Brooklyn, est mort d'une overdose en 1988 à Manhattan, la ville qu'il vient de conquérir. Il est sans doute le peintre le plus « musical » de l'histoire de l'art.
Difficile en effet de voir l'une de ses oeuvres sans en saisir immédiatement le tempo. Il le puise dans le hip hop - né presqu'en même temps que lui dans les ghettos noirs et caribéens du sud du Bronx - mais aussi dans le jazz, dont son père l'a bercé pendant toute son enfance. Sa peinture de signes, de mots, de formes, de matières et de couleurs, n'est que rythme, bouillant et pressé, spontané et codé, un rythme qui fait vibrer ses oeuvres au point que les voir c'est également - et surtout ? - les « entendre ».
Dans plusieurs de ses tableaux, Basquiat rend hommage à ses « héros » : Miles Davis, Max Roach, Dizzy Gillespie, Thelonious Monk et, surtout, Charlie Parker.
Musicien amateur (guitare et percussions), il crée à dix-sept ans un groupe de noise music, expérimentale et provocatrice, a une liaison passionnée avec Madonna (alors inconnue, mais aussi ambitieuse que lui), avant d'illustrer deux pochettes de disques - de rap et de punk-ska.
L' exposition de la Philarmonie de Paris a été conçue en collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de Montréal.Grand format 16.50 €En stock
Géraldine Jeffroy tisse avec subtilité vérité artistique et imagination romanesque. Des destinées se croisent et des passions s'exacerbent.
Château de l'Islette, juillet 1892. Camille Claudel y installe son atelier estival. Comme Rodin tarde à la rejoindre, elle confie son désarroi à Claude Debussy et travaille sans relâche. À mesure que La Valse prend forme, traduisant la tension extrême au sein du couple, la petite châtelaine et sa préceptrice, Eugénie, entrent dans la danse.
Géraldine Jeffroy tisse avec subtilité vérité artistique et imagination romanesque. Des destinées se croisent et des passions s'exacerbent. Cet été-là verra naître des chefs-d'oeuvre :
La Valse et La Petite Châtelaine de Camille Claudel, le Balzac de Rodin et L'Après-midi d'un faune de Claude Debussy.Poche 9.00 €En stock
Peindre l'hiver : notes sur la pie de Claude Monet
Gérard Tiitus-Carmel
- Atelier Contemporain
- 7 Avril 2023
- 9782850351211
Suivre du regard la lumière déclinante d'un jour d'hiver, prêter attention aux infimes miroitements des couleurs dans l'étendue blanche, trouver les mots pour dire cette «?intuition d'un éternel présent toujours en suspens?», telle est la méthode rêveuse suivie par Gérard Titus-Carmel, pour préciser son émotion devant La Pie de Claude Monet. Contemplant La Pie du peintre de Giverny, qui fut refusée au Salon de 1869, et qui se trouve aujourd'hui au Musée d'Orsay, l'écrivain Gérard Titus-Carmel, également peintre lui-même, se laisse envelopper par son atmosphère ralentie de journée enneigée... Ce tableau devient pour lui «?une allégorie de la lenteur, une secrète entente avec ce fragment de campagne endormie, une trêve, c'est-à-dire un instant de paix à la fois intime et immense suspendu dans la marche du temps.?» Tout se passe comme si la neige tombée suspendait la course folle du monde, et que la peinture aggravait ou prolongeait encore cela. Pour dilater de cette manière notre sentiment du temps, il semble que Claude Monet ait cherché une manière de révéler ce qui est en le voilant. Selon Gérard Titus-Carmel, la présence des êtres et des choses est d'autant plus vive dans sa peinture qu'elle passe par une forme de dissimulation?: «?Le soleil, lui aussi, est tamisé de peinture : dissimulé sous le voile lourd et nacré du ciel, il est là, mais on ne le voit pas.?» Il s'agit de brouiller l'éclat de ce qui est, pour en raviver l'intensité?: «?Car il y a chez [Monet] une propension sinon avouée, en tout cas régulière, pour la brume, le brouillard, la pluie ou la neige, où il cherche à saisir toutes les variations de la lumière qui estompe les contours pour révéler nue la couleur.?» Le regard de Titus-Carmel, vagabondant au sein de l'étendue blanche, finit par se poser sur la discrète présence de l'oiseau solitaire. La pie enseigne, en silence, à aimer l'insaisissable, l'éphémère, le miracle d'un instant suspendu?: «?Elle devient signe et oracle, il n'y a qu'elle pour alerter le monde qui se terre et se tient coi dans l'attente. Et pour Monet, il s'agit de peindre cette attente dans la crainte que l'intrus ne s'envole, et de saisir le miracle de ce laps de temps où tout semble s'ajointer dans la même urgence. Car le monde est éphémère, pense le peintre, je n'ai que le temps d'en saisir la lumière ; il est avant tout espace, semble rétorquer l'oiseau, avant de s'échapper hors du tableau.?» L'écrivain libère l'oiseau du cadre, comme il libère la peinture de ses dorures, pour la rendre au sentiment de brièveté, de fugitivité, de précarité d'où elle provient.
Grand format 7.00 €En stock
Le 27 juin 1959, Jean Colin mourait à Amiens à l'âge de trente-deux ans, victime d'une paralysie générale. Sa maladie, qui devait durer trois ans, l'avait contraint d'abandonner ses pinceaux. Depuis 1947, en marge de sa peinture, Jean Colin notait ses réflexions quotidiennes sur de petits carnets de toile noire qu'il portait toujours sur lui. Ce journal est ainsi devenu le prolongement de son oeuvre picturale, le peintre devenant peu à peu écrivain. Jean Colin ne nous serait pas connu sans sa famille et les amis qui l'entourèrent. Joseph Czapski est sans doute celui qui a le plus aidé Jean Colin et continua de le faire connaître après sa disparition.
« Aux qualités d'émotion qui rendent bouleversant ce journal intime d'un homme qui voit venir la mort et espère toujours guérir s'ajoute la solidité d'une oeuvre unique, picturale ou littéraire. C'est pourquoi l'itinéraire intérieur de Jean Colin s'inscrit dans une vision du monde qui rappelle un peu celle de Rilke. Où donc le vers de Rilke : « Le beau, le degré du Terrible qu'encore nous supportons » serait-il mieux à sa place qu'ici, dans une vie consacrée à désirer le monde et à le chanter parmi les souffrances de la maladie et la présence de la mort ? » (Paul Flamand)Grand format 20.00 €En stock
Norman Foster est une figure majeure de l'architecture mondiale (Pritzker Architecture Prize 1999), dont l'agence éponyme a réalisé plus de 300 projets dans le monde entier.
Nombre d'entre eux, emblématiques, ont profondément marqué et transformé l'apparence de vastes territoires et de capitales internationales, allant jusqu'à en changer le fonctionnement et l'organisation.
Souvent considéré comme un leader du courant architectural dit « high tech » en raison du haut degré d'innovation technologique de ses réalisations, de leur qualité et de la mise en valeur des éléments constructifs, Norman Foster a toujours cherché à éviter cette étiquette. Cette exposition est notamment l'occasion de replacer son travail au coeur de la maîtrise de l'environnement.
La construction de sa première tour, la Hong Kong & Shanghai Bank (Hong Kong, 1986) a mis en exergue les préoccupations énergétiques en particulier l'intégration dans un tissus urbain d'une structure centrée sur des vastes espaces ouverts en communication constante avec la ville.
Norman Foster est aussi un architecte de réseaux, de systèmes d'échanges, des transports, d'organes de communication, préoccupation observée notamment dans ses nombreux projets d'aéroports. L'architecte étend sa vision à l'extrême et travaille d'ailleurs sur des projets d'habitats interplanétaires.
Le catalogue rassemblera une centaine de projets emblématiques de Norman Foster, et permettra de présenter le contexte de sa démarche à travers un long essai du commissaire de l'exposition, Frédéric Migayrou, et une biographie commentée par le critique d'architecture Philip Jodidio.
Monographie de référence sur Norman Foster, travaillée en étroite collaboration avec l'architecte, le catalogue le donnera la parole à travers un entretien et uneGrand format 45.00 €En stock
Cette monographie de référence, première en France sur le peintre anglais, Richard Parkes Bonington, abordera dans le détail les aspects et la singularité de son travail. La relation entre Bonington et Delacroix, son importance pour la genèse du modernisme en France seront au premier plan.
Richard Parkes Bonington s'éteint le 23 septembre 1828 à Londres, âgé d'à peine 25 ans. Il laisse derrière lui une oeuvre d'une richesse infinie : plus de 400 peintures et aquarelles, et autant de merveilleux dessins.
Sa mort bouleverse le cercle des artistes britanniques mais aussi un groupe de jeunes peintres français, dont Eugène Delacroix auquel il était intimement lié, de critiques et d'amateurs d'art.
Tous avaient soutenu l'ascension fulgurante du jeune homme, figure majeure et virtuose du courant romantique. D'après Sainte-Beuve, la vision lumineuse de Bonington définit les paramètres du romantisme, tout autant que l'extraordinaire réalisme de Géricault et l'imaginaire enflammé de Delacroix.
Les oeuvres de Bonington, que ce soient ses représentations des côtes françaises, de Venise ou de la campagne anglaise en firent un des peintres de paysages les plus extraordinaires. JMW Turner l'admirait profondément et alla même jusqu'à dédier une toile au jeune artiste après sa mort.
Bonington fut également un grand peintre de sujets historiques n'hésitant pas à traiter des sujets partagés par son grand ami Delacroix. Cet ouvrage de référence présente ainsi de très nombreuses comparaisons de toiles, d'aquarelles, de dessins et de gravures exécutés par ces deux immenses artistes.Grand format 138.00 €En stock
Sur les quelque deux mille dessins laissés par Victor Hugo, près de la moitié sont des figures - humaines, animales, fantaisistes ou fantastiques; parmi elles, plusieurs centaines de têtes, masculines surtout, à l'expressivité outrée, entre le grotesque et l'inquiétant. Issues de la tradition de la caricature à laquelle Hugo s'était adonné par jeu dans les années 1830, ces têtes acquièrent par la suite un style propre, parfois simplement esquissé, parfois plus élaboré, mais toujours saisissant par la vigueur du geste et l'acuité de la vision. Ici rassemblées, elles composent une galerie aussi foisonnante qu'énigmatique, qui ne relève ni de la représentation de personnes réelles, ni de l'illustration de fictions littéraires; une humanité louche ou misérable, sinistre ou dérisoire, grimaçante ou désarmée, sur laquelle l'écrivain, si prolixe pourtant, ne s'est jamais vraiment expliqué, et qui est jusqu'ici restée dans l'ombre de ses autres dessins. C'est donc une contrée méconnue de l'imaginaire et du génie graphique hugoliens que ce livre propose de découvrir.
Grand format 34.00 €En stock
Sous le regard de Méduse : de la Grèce antique aux arts numériques
Emmanuelle Delapierre, Collectif
- In Fine
- 10 Mai 2023
- 9782382031230
Figure incontournable de la mythologie, Méduse a exercé son pouvoir de fascination sur de nombreux artistes qui ont contribué, génération après génération, à la création d'un répertoire d'images d'une richesse inouïe.
Reconnaissable au grouillement de serpents qui forme sa chevelure et à la fixité de ses yeux écarquillés, Méduse est une figure aussi ambiguë que paradoxale : instrument de mort pétrifiant ceux qui croisent son regard, elle possède simultanément le pouvoir de détourner le mauvais sort et même de ressusciter les défunts.
Au cours des siècles, les lectures du mythe ont évolué, faisant subir à Méduse de multiples métamorphoses. Reflet des peurs et des fantasmes traversant les sociétés occidentales, elle est devenue l'une des plus puissantes métaphores de l'art et de son effet de saisissement sur le spectateur.Grand format 39.00 €En stock
José Quiroga : peintre de l'imaginaire
Jean Bollery, Patrick Mauriès
- Le Regard
- 4 Mai 2023
- 9782841054220
Né en 1930 à Paris, José Quiroga fut peintre, dessinateur et décorateur de théâtre. Son travail et son parcours furent marqués par des rencontres et des collaborations avec des metteurs en scène tels que Nicolas Bataille, Jean Bollery. Sa rencontre avec le décorateur Christian Bérard fut déterminante, elle lui donna le goût de l'art et du théâtre.
Né en 1930 à Paris, d'une mère française et d'un père bolivien, José Quiroga fut peintre, dessinateur et décorateur de théâtre. Son travail et son parcours furent marqués par des rencontres et des collaborations avec des metteurs en scène tels que Nicolas Bataille, Maurice Jacquemont, Henri Ronse et Jean Bollery. Sa rencontre avec le décorateur Christian Bérard fut déterminante, elle lui donna le goût de l'art et du théâtre.
En éditant un premier volume intitulé José Quiroga, décorateur de théâtre, les Editions du Regard ont mis en lumière une activité artistique essentielle de Quiroga, mais qui n'a jamais été dissociée d'une autre tout aussi essentielle, plus secrète, plus intime, plus libre, celle de l'artiste peintre, et d'un peintre qui aime à rêver d'ailleurs, ce que révèlent les dessins et les gouaches.
Suivant un processus d'assimilation et de métamorphose où l'on reconnaît l'un des motifs obsessifs de l'oeuvre de Quiroga dans le paysage qui l'entoure, l'absorbe, et dans lequel elle semble se diffuser comme par capillarité. Ce réseau, ne serait-il pas une réponse possible à notre énigme initiale comme suivie par la pointe d'un sismographe, la méticuleuse finesse de la plume, la douce minéralité des gouaches ?Grand format 39.00 €En stock
Opicinus : itinéraire d'un illuminé de Pavie à Avignon
Matthieu Dhennin
- Michel De Maule
- 25 Novembre 2021
- 9782876237360
Né en 1296 à Pavie et mort en 13 55 à Avignon, Opicinus de Canistris est un singulier personnage.
Son travail, très étonnant, se situe à la croisée des arts et des sciences, graphiques, géographiques, théologiques et psychiatriques.
Ce prêtre italien a en effet produit une oeuvre magnifique et hermétique au soir d'une vie mouvementée. Il a été le témoin des grands événements de son temps, depuis le conflit entre les Guelfes et les Gibelins en Italie du Nord, jusqu'à la Peste Noire de 1348 à Avignon. Il est la source d'une matière romanesque tout à fait foisonnante : rivalités des grandes cités commerçantes italiennes, mouvements franciscains hérétiques, construction du Palais des Papes. Mais surtout, il est sans doute le tout premier artiste de ce que l'on appelle aujourd'hui "l'art brut", avec ses incroyables dessins ésotériques et ses cartes anthropomorphiques .
A une époque où les cartes marines étaient encore rares, il est le premier, par exemple, à représenter la péninsule italienne comme une botte.
En s'appuyant sur les dernières recherches historiques disponibles sur ce personnage et son époque, ce roman restitue son incroyable parcours et tente de jeter une lumière nouvelle sur le Moyen Age en résonance avec notre monde contemporain.
Grand format 20.00 €En stock
La Vie sans histoire de James Castle est la vie mystérieuse, secrète et fascinante d'un enfant sourd et illettré qui vécut au siècle dernier en Idaho, et qui est aujourd'hui considéré comme un artiste majeur du XXe siècle.
La Vie sans histoire de James Castle est la vie mystérieuse, secrète et fascinante d'un enfant sourd et illettré qui vécut au siècle dernier en Idaho - État reculé d'une Amérique à la Faulkner -, et qui est aujourd'hui considéré comme un artiste majeur du XXe siècle.
Doué d'une exceptionnelle mémoire visuelle, James Castle a dessiné sans relâche les paysages, les maisons et les objets constituant la " vie sans histoire " de la vallée perdue de son enfance, ainsi que l'école pour sourds où il passa cinq années. Illettré mais fasciné par l'écriture et l'édition, James Castle a aussi " écrit " d'étranges livres illisibles qu'il cachait parfois dans les murs et sous les toits des maisons et du poulailler où il dessinait entouré de ses " amis ", des pantins de carton.
Découverte tardivement grâce à l'un de ses neveux, l'oeuvre de James Castle, rencontre inattendue entre l'Amérique profonde (digne des photos de Dorothea Lange ou de Walker Evans) et l'art moderne et contemporain, a fait l'objet d'importantes expositions dans les plus grands musées et galeries américaines ainsi qu'en Espagne, en Angleterre ou au Japon, mais elle demeure quasiment inconnue en France.Grand format 19.00 €Un article a été ajouté à votre panier.